Submergé par l’émotion,
je suis sur différentes chaînes de télévision les évènements d’Afghanistan.
Un désastre.
De ce désastre, les Américains sont historiquement responsables. De ce désastre, le président Biden est coupable.
Et dire que le président Biden a été ovationné en France, comme un Monsieur Propre prenant la suite de « l’affreux Trump ». J’avais fait part de mes réserves à l’encontre de ses discours angéliques, à mes compatriotes européens qui avaient si vite oublié le cri de ralliement des forces américaines dans le monde : « America first ». Biden, Trump même combat, mais pas la même stratégie.
Il paraitrait, me dit un ami américain de Los Angeles, que le retrait accéléré des forces américaines était une promesse de campagne de Joe Biden, et qu’il est fier de l’honorer (car on doit toujours tenir ses promesses, n’est-ce pas !). Mais il est des promesses que l’on peut ne pas tenir . Il est des promesses que l’on ne doit pas tenir.
Les Etats-Unis en se retirant rapidement, brusquement après 20 ans de présence, livre un pays entier à un mouvement terroriste, qui a déjà gouverné durant 5 ans en Afghanistan de triste souvenir.
Nous reparlerons de tout ceci. Comme de Hong Kong. Avez-vous relevé que les diplomates russes ne quittent pas l’Afghanistan ! Les dictatures sanglantes s’organisent.
J’ai une pensée émue pour les femmes afghanes.
crédit photo : Agence Reuters