Deux éléments fondamentaux doivent être soulignés. 1. Jusqu’en 1815, l’état de guerre fut constant. Ceci entraine une conséquence importante : la France était un pays en guerre, intérieure ou extérieure. 2. La France est un pays bien protégé vis-à-vis de l’extérieur par des reliefs montagneux, à l’exception de la vaste plaine du Nord, qui fut le « talon d’Achille ».
- De manière schématique, on peut résumer la politique extérieure de la France :
- Le Moyen Age (476-1500) fut marqué par un état d’anarchie. Les rois de France durent surtout asseoir leur autorité à l’intérieur du pays sur et contre les puissances seigneuriales.
- Les Temps modernes (1500-1789) furent marqués par l’émergence de la monarchie, une « monarchie absolue ». Sous Louis XIV, Louis XV et Louis XVI, la France occupait une position dominante en Europe (qui « parlait français »).
- En 1815, les frontières du pays sont fixées. Restera à régler le cas de Nice et de la Savoie.
- Au 19ème siècle, deux phénomènes apparurent : 1. La France, sous Napoléon III, favorisa l’application du principe des nationalités, très perturbateur de l’ordre européen mis en place au Congrès de Vienne en 1815. Le résultat marquant fut la proclamation de l’Empire allemand. 2. Petit à petit, un mouvement colonialiste se fit jour.
- Le traité de Versailles en 1919 fut un traité de revanche, porteur de germes de conflits.
De la conquête du pouvoir par les rois de France
Lorsqu’en 476, l’empereur Romain d’Occident fut déposé simplement, sans cérémonie, l’autorité qui était le ciment de l’empire, s’évanouit. Personne ne commandait plus à personne. Le silence s’installa ; il n’y eût plus que des chefs de bande, quelques rois à la frêle autorité. La structure moyenâgeuse était multipolaire, éclatée horizontalement en des milliers de centres autonomes. Il n’y avait plus d’Etat. Le Moyen Age commençait dans l’anarchie. Elle dura plus de mille ans.
L’Eglise demeura la seule force organisée sur toute l’étendue de l’ancien empire.
Le souvenir de l’Empire romain demeura dans l’esprit de tous les princes qui rêvèrent de le reconstituer, et d’imposer leur puissance à tout le monde. Chacun prétendait réunir sous son autorité l’ensemble de la chrétienté occidentale, allant jusqu’à estimer tenir leur pouvoir de Dieu. Cela donna lieu à une belle querelle avec le Saint Siège, qui gagna la partie, mais dut négocier des arrangements matériels.
Aucun des princes et rois n’y parvint durablement. Charlemagne réussit à constituer un empire sur les débris de l’empire romain, et à imposer autorité et Etat. Cela dura 43 ans de 800 à 843. Napoléon créa un empire qui ne dura que 10 ans.
- Les trois petits fils de Charlemagne se partagèrent l’empire à la manière franque. Il n’était plus question de droit d’aînesse, mais d’égalité entre les héritiers. Il n’était plus question d’élection, mais d’hérédité. Il n’était plus question d’unité, mais de partage égalitaire. La question qui se posa dès le 1er jour des partages, fut de préserver le système héréditaire, d’empêcher ou de limiter le retour à l’élection, et de faire sacrer l’aîné. L’empire fut partagé en trois : Charles le chauve reçut la Francia Occidentalis, Lothaire la Lotharingie, une bande de terre immense d’Aix la Chapelle à Rome, et Louis le germanique la Germanie. A la mort de Lothaire , Louis le germanique récupéra la majeure partie des terres de Lothaire. Quelques temps après, le titre d’empereur échut aux germains qui le conservèrent.
Les rois de France disposaient d’un petit domaine, à partir duquel, par alliances et mariages, ils imposèrent à pas lent leur autorité à leurs puissants vassaux. Il s’agissait de conquérir à l’intérieur du royaume de France le pouvoir réel. Il leur fallut plus de 900 ans. - Dans les premiers temps, la politique extérieure de la France se confondait avec la politique des rois de France dont l’un des buts principaux était la conquête du pouvoir réel par le roi et pour le roi à l’intérieur de son royaume.
Le Moyen Age dont le morcellement de l’autorité est une des caractéristiques essentielles, s’acheva lorsque naquit un Etat monarchique, structuré. A partir de Louis 13 et Richelieu, de la réduction de « l’Etat protestant », on peut dire qu’exista enfin un Etat, monarchique. L’Etat, ce fut la grande découverte des 17e et 18e, caractérisée par une politique ayant un but cohérent, une nation autour du roi, des principes directeurs forts (un roi, une foi, une loi), et une administration centralisée.
Au cours des « Temps modernes » (1500-1789), la monarchie française fut appelée « monarchie absolue », c’est-à-dire non point arbitraire mais parfaite. C’est ainsi que l’entendaient les Français à l’époque, avec fierté.
La lutte opposa le roi à ses barons, à sa noblesse qui lui disputait le pouvoir. Elle ne se termina qu’en 1789 ; les « barons » mirent à bas l’édifice patiemment construit par les rois, et furent eux aussi emportés par la vague révolutionnaire qu’ils avaient provoquée.
L’édifice s’écroula pour des raisons budgétaires ; la dette de la guerre d’Amérique était importante, mais point abyssale. Ni la noblesse ni le clergé ne voulurent faire un effort ; ils s’arcboutèrent sur leur privilège fiscal qui leur assurait à la fois une exemption et une rente. Le roi leur demanda un effort qui lui fut refusé. L’édifice était alors condamné lorsque le clergé rompit l’alliance millénaire du trône et de l’autel, et lorsque la noblesse de robe qui commandait l’attelage de la noblesse refusa tout accommodement. Le roi Louis XVI se retrouva seul, isolé, abandonné par ses anciens alliés, vassaux, « barons », et mêmes ses frères. Le Régime des trois ordres était condamné. Il aurait pu être régénéré. L’action du Roi manqua de clairvoyance et de cohérence : le régime en mourut.
De la création de la nation française
1. La création d’une nation, la France, fut l’œuvre des rois de France. Il s’agissait de réunir autour du souverain un pays et un peuple pour en faire une nation. Nos rois ont bien mérité de la Patrie. Louis Philippe put à juste titre mettre au frontispice d’une aile du château de Versailles « aux gloires de la nation ».
Le roi auquel ses « barons » devaient allégeance, était chef de guerre et chef de justice. Avec ses deux atouts, les rois de France ont patiemment imposé leur autorité, qui s’est étendue jusqu’aux confins de leur royaume. Ils ont réalisé l’unité du royaume autour d’eux, en créant une nation. Ce fut une « longue marche », au bout de laquelle tous les habitants du pays éprouvaient le sentiment partagé d’appartenir à une même communauté autour d’un chef, le roi. Ce sont les rois qui ont réussi le pari de constituer une nation. Ce fut un exploit, car jusqu’à la Révolution ils se heurtèrent à la pugnacité de leurs « barons ». Les Frondes armées au 17ème siècle et fiscales au 18ème siècle en sont le malheureux exemple.
2. Au lendemain du partage de l’empire de Charlemagne, tous les barons se partagèrent la Francia Occidentalis. Le roi avait une autorité très faible : le serment d’allégeance que les Grands feudataires lui devaient. Il restait le recours en cas de grand danger.
Le roi dut protéger le royaume aux frontières incertaines des attaques extérieures qui furent peu nombreuses, mais très dangereuses. Les Vikings, dès les années 840, qui débarquèrent dans le Cotentin, et s’installèrent en Normandie, érigée en duché, les coalisés du roi Jean Sans Terre et de l’empereur Otton battus à Bouvines en 1214 (cette bataille est considérée comme la première manifestation d’une unité nationale autour du roi de France), et la complexe « guerre de 100 ans » franco-anglaise, 137 ans de 1337 à 1475.
3. Les rois de France furent considérablement aidés par l’Eglise et la Papauté. Il y eût une véritable « alliance du trône et de l’autel », dont nul français n’a à rougir – malgré tous les discours sur la laïcité -, et qui fut profitable à notre pays.
Sur le danger de l’Est
Deux souvenirs étaient lancinants : d’abord « les grandes invasions », et ensuite la splendeur de l’empire romain. C’est surtout le souvenir des grandes invasions qui marquait les esprits. C’est que le territoire français présente une faiblesse majeure : son flanc Nord est dépourvu de barrières naturelles. Il était à craindre que les peuplades germaniques sous l’autorité d’un chef charismatique ne reprennent leur marche vers l’Ouest, vers un pays de cocagne, la France. Le « danger de l’Est » fut un souci constant.
1.On pouvait tout craindre des Germains. Par chance, les empereurs du Saint Empire, rois des germains, se disputèrent avec les villes italiennes et la Papauté. Les villes italiennes étaient riches, actives, bien organisées Elles étaient très jalouses de leur indépendance. Ceci les mit en opposition aussi bien avec l’Empereur qu’avec le Pape. Les villes italiennes triomphèrent de l’Empereur. Entre l’Empereur et le Pape, la question fut de savoir qui avait autorité sur l’autre. Longtemps, les empereurs, à l’instar des empereurs de l’empire romain d’Orient, prétendirent et imposèrent leur autorité sur la papauté. La tradition du césaro-papisme remontait à l’empereur Constantin. La Papauté résista, puis s’affranchit de la tutelle impériale quelle qu’elle fut, et triompha. De manière pratique, la question se posait en ces termes : qui du Pape ou de l’Empereur nomme les évêques et abbés, et empoche tout ou partie des revenus, les « bénéfices » ? La discussion tourna au conflit : ce furent la querelle des investitures (1075-1122), la lutte du Sacerdoce et de l’Empire (1222-1250). La papauté triompha de l’Empereur. Finalement, les empereurs se replièrent sur la Germanie, et ne conservèrent qu’une autorité virtuelle sur l’Italie.
Les empereurs épuisèrent leurs forces. Cela se traduisit dans la désignation du successeur de l’empereur.
La question de la succession était essentielle : hérédité ou élection ? Election voulait dire que chaque fois le candidat devait marchander et perdre en puissance. Soucieux d’apaiser les querelles, l’empereur du Saint Empire Charles IV en 1356 promulgua la Bulle d’Or qui consacrait le principe de l’élection. L’empereur était élu ; la règle demeura. Mais les Capétiens, quant à eux, après la prise du pouvoir d’Hugues Capet contre les carolingiens (987), surent assurer le principe de l’hérédité de la Couronne qui ne fut plus disputé, ni discuté, ni remis en question. Le roi de France avait assis son autorité au moins virtuelle sur ses vassaux. Il avait gagné le match contre les Germains. Il était beaucoup plus fort que le roi des Germains, fut-il sacré empereur du Saint empire romain et germanique.
Cette supériorité se manifesta bien plus tard, lorsque les princes protestants allemands furent en grand danger face aux troupes catholiques de l’Empereur. Ils se tournèrent vers le roi de France catholique, qui, en 1552, devint le « protecteur des libertés germaniques ». Puis lorsque la guerre de 30 ans (1618-1648) fit rage entre protestants et catholiques dans les Allemagnes, la France, loin de rester spectatrice, finit par intervenir. C’est elle qui décida de la défaite des Habsbourg, Autrichiens et Espagnols. La France veilla à diviser les Allemagnes et réduire le Saint Empire à l’impuissance, ce que consacrèrent les traités de Westphalie (1648) et des Pyrénées (1659).
2. Le danger de l’Est devait se concrétiser beaucoup plus tard. Ni la Révolution, ni l’Empire ne furent la chance des Allemagnes, alors que commençait à monter un fort sentiment d’unité de la « nation allemande ». Le Congrès de Vienne (1814-1815) organisa « le concert européen » des monarchies pour empêcher l’émergence des mouvements nationalistes. Le Congrès laissa un goût d’amertume aux romantiques allemands.
La Prusse n’était pas encore l’Allemagne. Elle le devint en battant l’Autriche et la France en 1866 et 1870 sous la férule de Bismarck. La France ne sut pas réagir pour soutenir l’Autriche battue à Sadowa : ce fut un grand malheur, car Napoléon II laissa le champ libre à l’unification des Allemagnes.
L’impérialisme allemand amena la guerre mondiale de 1914-1918. Le traité de Versailles n’eût pas l’effet escompté. Il eût été préférable de re-diviser l’Allemagne.
Sur le caractère continental de la France
1.La France était surtout un pays suffisamment continental disposant d’une façade maritime importante. Elle fut écartelée entre deux vocations. C’était un pays assez riche pour ne pas contraindre ses habitants à l’exil/émigration. Si, aux 17ème et 18ème siècles, des Français, surtout les « cadets de famille », tentèrent l’aventure du Grand Large pour faire fortune, le mouvement ne prit pas l’ampleur qu’il connut par nécessité en Angleterre et en Irlande au 18ème siècle.
Il n’y eût ni mouvement colonial ni politique coloniale ; les Français n’étaient pas colonialistes. Ils le sont devenus tardivement à la fin du 19ème siècle. Les « conservateurs », puis la droite furent très longtemps réticents à dépenser de l’argent, alors que le retour sur investissement n’était pas certain. La France prit des points d’appui un peu partout, mais n’entendait pas se battre pour quelques arpents (« de neige glacée » ; ou non), exception faite des fameuses « Isles » (Antilles) qui procuraient des denrées extraordinaires : café, coton, sucre. Ce n’est qu’à la fin du 19ème siècle que naquit un mouvement colonialiste, sous l’impulsion initiale de Jules Ferry. Alors l’Empire français se constitua peu à peu.
2.La question territoriale était en France primordiale ; il s’agissait surtout de consolider les acquis territoriaux, puis, avec Louis XIV surtout, d’agrandir le territoire pour créer un lieu, un chemin vers les Allemagnes. La question des débouchés commerciaux, et du transport maritime étaient prioritaires en Angleterre, mais pas en France. Sans doute peut- on faire exception de la guerre de Hollande (1672-1678), qui fut l’occasion d’affaiblir un concurrent, mercantile, les Pays bas hollandais en position dominante sur le plan du transport maritime.
De la guerre économique franco-anglaise au 18ème siècle
Le commerce extérieur n’était pas le poumon de la France, alors qu’il jouait un rôle primordial en Angleterre. Du même coup, les choses de la mer, et le commerce, étaient accessoires. C’est l’une des conséquences de cette mentalité millénaire, selon laquelle on ne pouvait travailler et faire du business sans déroger à sa noble condition. En Angleterre, c’était tout l’inverse, où les commerçants étaient facilement anoblis.
Au lendemain de « la grande guerre », la guerre de succession d’Espagne (1701-1763), le régent Philippe d’Orléans sut avec habilité se rapprocher de l’Angleterre. La France gagna ainsi la Lorraine, et put acquérir la Corse, sans histoires. La France, si continentale, ferma les yeux sur l’attitude en Outre- mer de l’Angleterre, qui avait entrepris d’attaquer systématiquement les possessions de l’Espagne, et livrait escarmouches et batailles contre nos ressortissants aux Indes et au Canada.
Au 18ème siècle, les Anglais déclenchèrent contre la France qui était devenue un concurrent marchand redoutable, une guerre économique. Le théâtre d’opérations était non pas l’Europe, mais l’Outre- mer, le Grand large, le monde entier. Ils l’ont gagnée, malgré l’insurrection américaine qui ne doit pas faire illusion : les Etats Unis et l’Angleterre ont su renouer des relations fortes, notamment commerciales, des liens privilégiés, qui demeurent aujourd’hui encore.
La France, brave fille, fut aveugle. Le réveil fut douloureux. Il suffit que Frédéric II, nouveau roi « de Prusse», « en » Prusse, changeât de camp pour que les Anglais n’en profite pour attaquer les possessions françaises au Canada, dans les Isles, aux Indes, partout Outre mer. Ce fut la désastreuse « guerre de sept ans » (1756-1763). La France ne pouvait soutenir deux fronts. Par un mouvement presque naturel, Autriche et France se rapprochèrent en 1756 (le renversement des alliances), ce qui régla le problème continental. La France abandonna la partie « coloniale ». Ce fut une double erreur. Sur mer, il eût fallu soutenir le front outre- mer, et laisser les Autrichiens face à Frédéric II. Les Russes à la place des Français, seraient nécessairement venus au secours de l’Autriche.
Mais cela supposait d’avoir une marine de guerre en ordre de bataille ce qui n’était plus le cas depuis la mort de Colbert. Sur terre, il eût fallu agir avec plus de rapidité, et entrer dans la guerre de mouvement au lieu de pratiquer « à l’ancienne » une guerre de sièges.
La marine française ne fut donc pas une marine au service du commerce, pour conquérir des marchés, à la différence de l’Angleterre. Vauban avait pu sans soulever de protestations proposer de « supprimer » la marine La France a du se défendre contre les attaques anglaises en Asie et en Amérique ; la marine française eût un rôle seulement défensif. Cela lui a donné un caractère accessoire, celui du « second rôle ».
Notre belle flotte restaurée par les Choiseul fut détruite à Aboukir et Trafalgar : la France était enfermée sur le continent, qui devint un vaste champ de batailles, sans cesse relancées par l’argent anglais. Il ne restait plus qu’à assécher les finances de l’Angleterre en la privant de ses marchés continentaux : ce fut le Blocus continental qui faillit réussir. Mais la partie était démesurée. A terme, Napoléon 1er ne pouvait gagner contre toutes les monarchies européennes, et s’embourber dans la campagne de Russie. Talleyrand, le premier, l’avait compris.
Cette guerre a duré pendant toute la Révolution et l’Empire. L’Angleterre a systématiquement relancé les hostilités.
Cette « guerre économique » s’est achevée en 1815 par la complète victoire de l’Angleterre.
De la Révolution
Les premiers révolutionnaires entreprirent de réorganiser à leur manière le pays de France. Ils ont fait un gigantesque travail, qu’il ne faut pas mésestimer, nonobstant la tragique constitution civile du clergé et l’adoption non moins regrettable du monocaméralisme dans la constitution. En revanche, même si le mouvement de liberté des peuples se répandit alentour, ils n’eurent pas de politique extérieure agressive. Toute autre fut l’assemblée qui succéda en 1792 et qui était animée de la volonté de supprimer la monarchie. La politique extérieure fut alors au centre du débat, et devînt un enjeu intérieur capital.
Les girondins entreprirent de discréditer systématiquement le roi Louis XVI, mariée à « l’autrichienne » (l’Autriche, l’ennemi de toujours, même si elle était devenue notre alliée). La guerre devînt le moyen d’asseoir leur autorité. Les monarchistes espéraient eux aussi que par la guerre, et la défaite des troupes révolutionnaires, le roi serait restauré en majesté dans son autorité par les troupes étrangères.
Des conquérants
Louis 14 est une exception dans l’histoire de France. Ce fut un conquérant, beaucoup plus que ne le fut Napoléon 1er.
Louis 14 était animé d’une très forte volonté de puissance. Sous des prétextes artificiels, il a profité de la faiblesse de tous les autres pays européens pour conquérir des territoires. Avec efficacité, il a su marier armées et diplomatie.
Napoléon 1er a continué la Révolution, et dû soutenir 7 coalitions. Il fut un conquérant par obligation. Si l’Angleterre en 1803 n’avait pas relancé les hostilités, il est vraisemblable que Napoléon 1er se fut contenté de l’Empire assis sur les acquits révolutionnaires ( ce qui n’était pas si mal).
Dominique Fleuriot
Valence, le 30 mars 2015