De toute éternité (si l’on peut ou ose dire !), la femme était inférieure à l’homme
Juridiquement : le mari gérait tout, y compris les biens de sa femme. Socialement : la femme n’avait pas le droit de vote. Son rôle était de faire des enfants.
La femme « mineure », esclave ou servante, ne pouvait compter que sur le respect de ses enfants et de son mari
Il n’y avait que Georges Sand pour trouver cette situation confortable
Il y eût au 19ème quelques femmes pour revendiquer liberté et égalité
C’est-à-dire un autre mariage et la possibilité de divorcer,
Et le droit de vote.
Elles furent peu nombreuses.
Les hommes gardaient l’avantage.
Car ils étaient plus nombreux : la société était essentiellement masculine.
Les choses changent après la seconde guerre mondiale.
Il faut souligner le rôle essentiel du général de Gaulle . En 1945 elles obtiennent le droit de vote. Alors elles vont peser dans la vie politique, dans l’organisation des rapports sociaux.
La « révolution » se produit en 1965 avec la réforme des régimes matrimoniaux.
Puis l’autorité paternelle disparait au profit d’une autorité parentale conjointe et partagée
Les conditions du divorce sont élargies et assouplies
Le statut de la veuve est enfin amélioré, non sans dommage financier pour les enfants.
La « longue marche » des femmes pour la reconnaissance de leur place légitime n’est pas terminée.
Il y a encore le statut économique à conquérir par l’égalité des salaires et traitements.
Il y a tout simplement le respect. C’est énorme. Le Grenelle des violences conjugales s’inscrit dans ce cadre. Des mesures vont être mises en œuvre, ou réaffirmées. Mais l’important est moins de promulguer des textes de lois que dans le quotidien les appliquer.